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Un autre symbole d'Ighzer Amokrane vient de disparaitre.Ce qui fût tour à tour,le Dock (DDouk),la Sempac , Le local des jeunes(UNJA) et plus recemment le siége du FFS ,RCD et TIZIRI n'existe plus.Il vient d'être demoli pour recuperer une assiete de terrain pour y construire un commissariat,des logements ou centre commercial. Ce fameux batiment remonterait à la presence française .Il a servi de salle de spectacles durant les années 70 , il a vu passer dans son enceinte des chanteurs connus:Madjid Soula, Idourar, Malika Domrane en treillis militaire, Mohamed chenoune et j'en oublie certainement.
Ralliée par deux bataillons qui étaient dans la place la colonne se remet en marche le 7 par la vallée de Oucd Saheul en suivant les traces de Bou Baghla qui s efforce de pousser les Beni lmmel à nous faire une vigoureuse résistance le t8 une reconnaissance de cavalerie sort de notre bivouac sur l Oued Amacin et va incendier les moissons sous les yeux du shérif celui ci refuse le combat et juge prudent d abandonner les Beni lmmel et de se réfugier chez les Ouzellaguen sur la rive gauche de l Oued Sahel Au bout de quatre jours les Beni lmmel se décident à faire leur soumission L exemple porte bientôt ses fruits et la terreur devient générale Les Beni Man sour les Tifras et les Beni Ourghlis s empressent de demander l aman tandis que les Messisna Mellaha et Benl Aïdel entrent en pourparlers Le 2i juin la colonne bivouaque chez les Ouzellaguen et le 25 elle se trouve en présence des contingents kabyles entourant le village û Iril Netara Trois colonnes sont aussitôt formées et lancées sur l ennemi Malgré les difficultés sans nombre que présente le terrain nos braves soldats enlèvent en quelques instants le village d iril Netara chassent les Kabyles qui s y étaient retranchés et poursuivent le shérif jusqu au col d Akfadou Après avoir incendié plusieurs villages des Ouzellaguen nos troupes regagnent leur camp sans que leur arrière garde soit inquiétée dans sa marche Les pertes des Kabyles dans cette journée avaient été considérables et nos colonnes quittèrent les villages en feu par des sentiers jonchés de cadavres d hommes et de chevaux tués à l ennemi Deux jours après les Ouzellaguen dont nous voulions la complète soumission se décident à rompre les négociations qu ils entamées et à courir de nouveau aux armes les Zouaoua conduits par Bou Baghla jurent de les défendre Le 27 le combat s engage mais bientôt nos soldats gravissent au pas de course les pentes des crêtes occupées et défendues par les Kabyles ceux ci lâchent pied et regagnent en toute hâte le col des lieni Idjer d où le shérif regardait prudemment la déroute de ses partisans La leçon avait été rude le soir tous les Ouzellaguen sans exception se rendent à merci Vendant que ces événements s accomplissaient dans la vallée de l Oued Sahcl le général de Saint Arnaud continuait à soumettre les tribus à l est de Djidjelli Parti de cette ville le t8 juin il allait camper sur l Oued Menchar et gagnait le lendemain le pays des Beni Ider qui tentèrent vainement de lui disputer le passage et durent s éloigner en désordre après avoir laissé une quarantaine de cadavres sur le terrain Trois des cinq fractions dont se compose la tribu viennent le 20 demander l aman mais les deux autres refusent toute soumission et essayent par une attaque de nuit de surprendre notre bivouac cette folle tentative échoue devant la bravoure et le sang froid de nos soldats Le 2t la colonne arrive au sommet du Tahar position militaire qui domine le tevritoire des Ouled Askar la vallée de l Oued el Kebir et une grande étendue dû pays Culbutés par quelques bataillons lancés sans sacs les Beni lder savent ce que leur coûte leur e éilé de résistance le même jour toutes les fractions se soumettent sans condition La journée du 22 est employée à donner la chasse aux contingents qui se montrent sur les crêtes en vue du camp le soir les Beni Mamer et les Beni Ftah arrivent auprès du général et le lendemain les Ouled Asker implorent également l aman Arrivée le 2i sur le territoire des Beni Habibi la colonne est accueillie à coups de fusil mais les Kabyles payent cher cet acte d hostilité Leurs villages sont enlevés de vive force par nos bataillons dout l élan est irrésistible L ennemi laisse sur le terrain plus de 200 cadavres A partir de ce moment la soumission des Beni Habibi est complète Le général de Saint Arnaud quitte le 26 la position de Tabenna et descend à Kounar sur le bord de la mer pour se ravitailler pendant cette marche l arrière garde se voit tout à coup assaillie avec acharnement par 3,000 Kabyles Le terrain est dispu é pied à pied on se mêle on lutte corps à corps avec ces intrépides montagnards qui ne battent en retraite qu après plusieurs retours offensifs vigoureusement soutenus par l arrière garde t20 Kabyles sont étendus sur le terrain 250 sont blessés Les contingents de t4 tribus avaient pris part à cette sanglante affaire qui compléta pour nous les résultats obtenus par les combats précédents Les Ledjeunah et les Benn Salah nons livrent immédiatement des otages et demandent grâce La complète soumission des Ouzellaguen après la journée du 27 juin avait permis à la colonne de Bougie de se diriger sur Akbou le 30 et d y séjourner les i cl 2 juillet Réunis sur ce point les gens d Illoula Ouzellaguen Beni Ourghlis Beni Aïdel et Beni Abbès jurent entre les mains de notre marabout de Chellata Si ben Ali Shérif une alliance pour le maintien de la paix du pays contre les tentatives de Bou Baghla ou tout autre agitateur Des otages furent donnés comme garants de la sincérité de cette confédération Le 3 nos troupes pénètrent chez les Ouled sidi Yahia el Aidli marabouts des Beni Aïdel qui avaient recueilli chez eux Bou Baghla alors qu il insurgeait la rive droite de l Oued Saheul Un sévère exemple était nécessaire la colonne brûla les villages et les moissons des partisans du shérif Le 7 elle se porta chez les Beni Ahbès qui vinrent à sa rencontre à l exception d une seule fraction les Beni Aïal se croyant à l abri de nos atteintes parce qu ils occupaient au pied de Kalaa un village réputé inexpugnable Leur résistance ne put tenir contre l élan de nos soldats qni enlevèrent la position avec leur ardeur ordinaire Les Beni Aïal n eurent bientôt d autre parti éprendre pour éviter une ruine complète que de se rendre à discrétion et d amener des otages La lâche imposée aux troupes envoyées du côté de Bougie se trouvait ainsi glorieusement terminée Les deux rives de l Oued Saheul avaient été pacifiées Si ben Ali Shérif avait été réinstallé dans sa zaouïa de Chellata avec les honneurs de la guerre et un accroissement d influence Bou Baghla refoulé jusque dans les montagnes des Zouaoua et son impuissance démontrée de manière à convaincre les incrédules Itinéraire historique et descriptif de l'Algérieavec un vocabulaire français ... - de Jean Barbier - 1855
Le doigt sur la gâchette, l’œil sur le viseur, la proie en plein dans le mille, notre personnage est prêt à tirer des « rafales » pour fini en deux temps trois mouvements par mettre l’objet ou la scène tant convoitée dans son escarcelle. L’appareil – photo de Bélaid a fini par évincer sa moto comme objet fétiche et icône indétrônable. L’artiste était en effet jadis reconnaissable grâce à sa CMG bleue qui le menait vadrouiller à travers la Cité. Combien de photographes n’a-t-il pas formé ces deux dernières décennies. Je me souviens d’un principe de base que Bélaid avait placardé dans son bureau à la Maison des Jeunes d’Ighzer pour nous apprendre qu’ « un portrait sur fond de paysage n’est ni un bon portrait ni un bon paysage ». Précis, direct et instinctif, notre Bélaid à nous peut vous dispenser des étendues incommensurables de sa docte passion. Amateur de formules laconiques comme « Akwith » ou « Akwya », il mènerait un novice à réaliser des merveilles, preuve en est que les émules qu’il a forgées ont de tous temps fièrement exhibé des cadrages réussis avec brio. Bélaid s’est-il limité à marquer son territoire, celui de la photographie ? Que nenni puisque l’olympien est passé maître dans la calligraphie. Je dois avouer aujourd’hui, presque vingt après que je lui dois l’apprentissage des caractères dédoublés en italique des lettres capitales d’imprimerie. L’infatigable nous encadrait pour couvrir toutes les manifestations culturelles sous l’égide de notre association culturelle TIZIRI. Un beau jour de 1991, Bélaid nous fit une agréable surprise en glissant sous la porte du siège de notre groupement une véritable œuvre d’art : il avait ciselé sur le couvercle d’un bidon de peinture une formule si bienveillante : «TIZIRI – ANSUF YESSWEN » Le lauréat des arts dramatiques s’est également essayé au dessin et notamment à la caricature qu’il a maniée comme un orfèvre en la matière puisqu’elle fait appel à l’indéniable culture générale que charrie vers lui la connaissance encyclopédique. Un géant « Petit Larousse » trône en permanence sur son bureau pour lui rappeler un fait, un évènement ou un personnage célèbre qu’il rencontre pour la nième fois sur les pages jaunies de son opuscule. Lors de son passage à Biskra il y a de cela six mois, Bélaid a raflé deux prix sur trois au concours de photographie. La ville organisatrice se devait de sauver son orgueil en s’adjugeant le premier prix. Notre artiste a accepté l’incartade avec un sourire amical et fair-play. Il avait tout compris. Le génie de l’homme niche dans sa verve de communiquer sa passion et de la transmettre via une contagion à la fois douce et fatale. Je dirai pour conclure que le génie de Bélaid répond parfaitement à ces critères. J’en suis convaincu. Cherif TOUAHRI
1851: La conquête d'Ouzellaguen par l'armée française
OUZELLAGUEN ET L'EMIGRATION
Zoom sur Bélaid Maouche
Lui qui n’en finit pas de dresser des portraits, mérite bien qu’on lui dédie une effigie tant le monde de la photographie qu’il a su élever au rang de nobl’art n’est plus un mystère pour les adeptes d’Awzellagen. Retour sur l’invention presque bicentenaire du français Nicéphore Niépce et de Bélaid Maouche qui a su lui donner le prolongement esthétique, séduisant et séducteur. En effet, la photographie a non seulement figé la dimension spatio-temporelle de l’Univers mais elle a également suscité un engouement phénoménal pour la chose vue ou vécue. Un aréopage restreint de professionnels a réussi l’exploit de faire de la photographie une discipline par excellence, à la frontière des sciences exactes moins l’esprit par trop rigoureux et cartésien de ce domaine. S’ils étaient une centaine, Bélaid serait parmi eux. S’ils étaient une dizaine, il compterait parmi eux. S’il n’en était qu’un, je serais tenté de dire que Bélaid serait celui-là.
TIZIRI
Mais avant de devenir salle de spectacles ,c'etait d'abord un cinéma; oui un Cinéma.La salle de projection n'est autre que ce que devient plus tard le bureau FFS. Par manque de locaux,la S.N Sempac de l'epoque s'y est installée durant les crises de semoule qu'a traversées notre pays.Ce fût l'époque des queues et des bagarres sur les lieux. Comment peut-on oublier les moments des étés chauds où on s'allongeait sur des cartons à l'ombre de ses eucaluptus centenaires qui donnaient à l'endroit une fraicheur très prisée par les Ighzerois. Vint ensuite l'ouverture démocratique des années 1990 , et ce lieu deviendra un repaire pour tous les jeunes qui s'inscrivaient en masse dans les 2 partis de la commune:FFS/RCD. Mais aussi le siége de la fameuse association TIZIRI qui durant des années organisait en ce lieu même des expositions restées dans le memoires. A côté de ce local se dressait un chateau d'eau qu'on appelait "TALA N BAYLEK" un autre vestige de la présence française.Ce fut pour longtemps le seule fontaine où on allait chercher cette eau tellemnt rare dans nos maisons.On y venait même de Smaoun. Je m'en voudrais si j'omets de parler des années" scout" dans ce local.C'etait le siége des sections scoutes pendant des années. A lui tout seul , ce batiment a representé la culture de notre ville des années durant.Une partie de notre mémoire collective disparait avec la démolition de celui qu'on continuera à appeler "le local ar ikalitusen".
AccueilCette carte représente la répartition des émigrés originaires de la commune mixte d'Akbou en 1956. Comme Ouzellaguen faisaient partie de la commune d'Akbou à cette époque là, on a une idée de la destination de nos anciens. Le but de l'émigration était principalement la recherche d'un travail pour faire vivre les siens laissés au pays, on remarque la forte concentration de nos émigrés dans les bassins miniers d'Alès et de la Moselle ainsi que les villes sidérurgiques d'alors. (Ardennes, Meurthe-Et-Moselle...). Connaissant Alès, je confirme la très concentration des nos compatriotes dans cette ville. Pour l'anecdote, Longwy est devenu LAGHWY et Alès: WALIS.
Après la mosquée Un autre symbole de notre ville disparait.